La traduction juridique est un monde à part dans l’univers de la traduction. Ce domaine de spécialisation nécessite des compétences et des connaissances particulières, tant dans le domaine linguistique que dans le domaine du droit. Voici 5 éléments nécessaires à une bonne traduction juridique :

 

1. La traduction juridique exige une bonne connaissance du langage du droit.

Le langage juridique est un style unique qui comporte beaucoup de finesses et de subtilités. Ce langage ne se limite pas à des termes spécialisés. Il se caractérise aussi par des tournures et des expressions qui lui sont propres. Le traducteur doit bien connaître ces usages pour produire une traduction juridique exacte et claire. De plus, le traducteur doit connaître les usages s’appliquant à différents types de documents : contrats, conventions d’actionnaires, jugements, etc.

 

2. La traduction juridique exige une bonne connaissance des systèmes de droit.

Le traducteur doit connaître les éléments distinctifs des différentes branches du droit (droit criminel, commercial, familial, international, etc.) et les sources d’information à consulter pour chaque domaine. Dans le contexte canadien, le traducteur doit connaître les deux systèmes juridiques du pays : le droit civil du Québec et la « common law » des autres provinces canadiennes. Dans le contexte international, les nombreux accords et contrats transfrontaliers exigent du traducteur qu’il connaisse les systèmes juridiques et les usages des pays en question pour adapter la traduction en conséquence.

 

3. Une bonne traduction juridique est adaptée aux usages de la langue cible.

Les usages du langage juridique diffèrent d’une langue à l’autre. Il faut donc un certain degré d’adaptation du texte dans la langue cible. C’est ce qu’on appelle « l’idiomatisme », c’est-à-dire l’utilisation de formulations qui sont naturelles et usuelles. Autrement dit, la traduction juridique ne doit pas être littérale (mot à mot), mais plutôt reproduire fidèlement le sens de l’original dans un langage qui semblera naturel aux lecteurs. N’oublions pas que les textes juridiques se doivent avant tout d’être clairs et sans ambiguïté!

 

4. La traduction juridique nécessite une bonne communication entre le client et le traducteur.

Il est important pour le client de bien expliquer au cabinet de traduction le contexte de sa demande. Le traducteur a besoin de savoir pourquoi le document doit être traduit et qui le lira. En général, on n’adopte pas la même approche pour les textes destinés au grand public que pour les textes destinés à des juristes spécialistes en la matière. De plus, le client doit collaborer avec le traducteur pour les questions liées à l’interprétation et au sens du texte source.

 

5. Parfois, une traduction juridique nécessite aussi une attestation ou une certification.

Dans certains contextes, il faut obtenir une traduction dite « certifiée ». C’est le cas, par exemple, des documents présentés en preuve devant un tribunal ou de certains documents présentés aux autorités gouvernementales à des fins officielles. Voilà donc une autre raison de faire appel à une agence de traduction professionnelle pour vos besoins en traduction juridique.

 

N’hésitez pas à communiquer avec SLRR si vous avez des questions sur la traduction juridique. Nous serons heureux de vous informer et de vous conseiller.

 

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